Agnès Fourtinon

Voix . Chant . Scène . Studio

La presse

« Cette Agnès connaît la musique. Bien malin qui saurait départager dans ses suaves inflexions ce qui relève de la candeur ou de la rouerie. Tour à tour sensuelle et spirituelle, ironique ou rageuse, elle se laisse conduire par son plaisir de chanter. Sur scène elle sait très bien s’entourer… »
Albert Algoud – CANARD ENCHAINE

 

« La voix est souple, tantôt coquine, tantôt sensuelle… »
CHORUS

« La voix claire et les mots précis de la demoiselle ont une saveur fraîche et légère…»
Valérie Lehoux – TELERAMA

« Agnès, c’est une voix, c’est une présence qui danse et qui sait incarner les personnages qu’elle évoque dans ses chansons … »
Serge Levaillant – SOUS LES ÉTOILES EXACTEMENT – FRANCE INTER

L'amour dans tous ses états

REG’ARTS

 

Le sujet ? Oui, l’amour comme le titre l’indique, mais plutôt le plaisir, le plaisir des corps, des caresses, des étreintes, des émois, des fantasmes. Et aussi, pour beaucoup, la séduction, le trouble sensuel, les désirs avoués ou inavouables. Parce qu’il n’y a dans le plaisir aucune gravité, aucun drame, aucune souffrance, au contraire. De la légèreté, de l’ironie, des fausses pudeurs et des impudeurs habillées de rires et de douces provocations.

Pour nous parler du plaisir au féminin qui s’entoure toujours d’autant de mystères, Agnès Fourtinon a fait cueillette de textes érotiques et de chansons du répertoire coquin et libertin du siècle dernier, pour s’enivrer avec nous des parfums de ce bouquet sauvage et sophistiqué, des parfums destinés à éveiller nos sens. Cela va de l’impertinent et imagé «Nuits d’une demoiselle », florilège des plaisirs féminins, jusqu’au « Sous les palétuviers » duo farce qu’elle interprète seule, en passant par des chansons un peu moins célèbres.

Jeux de mots, doubles sens, formules osées et ode au libertinage se succèdent, et puis le trouble un peu plus grave, plus troublant d’un « Madame rêve » d’Alain Baschung.

Agnès Fourtinon possède la légèreté et l’ironie nécessaire à cette promenade parmi les plaisirs et la volupté. Sans extravagances, sans provocation sinon un air mutin et affranchi, elle distille avec humour tous les possibles de la sensualité. L’amour vache de « Fais-moi mal », l’amour fétiche des « Dessous chic », l’amour sale de « Étienne Étienne », l’amour solitaire, l’amour pressant etc.

On se régale à se promener dans ce jardin des plaisirs défendus ou pas.

Bruno Fougniès